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Les derniers evenements qui touchent la Kabylie demontrent une fois de plus l'importance de compter sur soi-meme pour gerer ses affaires. L'incompetence du regime Algerien a gerer les affaires du pays est une fois de plus mise au grand jour.
OPINION : Quel avenir pour la Kabylie, quel avenir pour l’Algérie ?
Redaction Tamurt.com 8 Sep. 2021
L’avenir de la Kabylie dépendra de l’avenir de l’Algérie et vice-versa. Dans l’Algérie d’aujourd’hui, c’est-à-dire avec le régime en place depuis 1962, la Kabylie (spécifique dans sa langue, ses valeurs et coutumes) va disparaitre et le résultat sera une Algérie uniforme avec une seule langue : l’Arabe et une seule religion : L’islam. Toute personne qui n’est pas Arabophone ou qui n’est pas musulmane sera indésirable de vivre en Algérie. Ceci est la conséquence d’une idéologie qui a défini
le régime Algérien depuis l’Independence : l’arabo-islamisme.
Cette idéologie a achevé une transformation radicale de la société. Les Algériens qui sont à majorité musulmans ne font plus de différence entre la religion et la langue Arabe. Pourtant, de grands pays musulmans ou a majorité musulmane tels que l’Indonésie la Turquie, le Nigeria n’ont pas ce problème. Mais en Algérie, être musulman signifie être Arabe, dans les regions Arabophones.
Il s’avère qu’en Algérie, il y a une grande partie de la population, les régions Amazighophones, en premier lieu la Kabylie, qui ne veut pas être Arabe et qui ne veut pas qu’on leur impose la langue Arabe au détriment de leur langue.
Le régime Algérien depuis 1962 se comporte envers la Kabylie exactement comme le pouvoir colonial qui refusait que des Algériens étudient l’Arabe ou autre langue que le Français. On a remplacé « nos ancêtres les Gaulois » par « nos ancêtres les Arabes ». Mais tout le monde sait que les Arabes habitent l’Arabie (Moyen Orient).
Mettant de cote le fait que les Algériens sont dans leur grande majorité musulmans, et ceci est vrai dans les régions Amazighophones (Kabylie, Aurès, Mzab, Sahara (Touareg)), le problème de religion ne se pose pas et l’islam en Algérie peut co-exister avec d’autres religions comme c’est le cas au Liban, Palestine, Nigeria et autres et comme c’est le cas en France (à majorité chrétienne) ou il y a plus de 4 millions de musulmans.
Il reste donc le problème que le régime s’entête à nous imposer, de devenir Arabes contre notre volonté de garder notre langue et culture.
Le nom officiel de l’Algérie c’est la République Algérienne Démocratique et Populaire (RADP). Pour reprendre une observation faite dans un article récent publie dans BBC News (en Anglais), le système Algérien depuis 1962 n’a rien de « démocratique » ni de « populaire » encore moins de « République » Un nom plus apte sera celui d’une Dictature Algérienne Arabo-Islamique (DAAI).
Le salut de l’Algérie et par corollaire celui de la Kabylie viendra d’une rupture avec l’idéologie arabo-islamiste. Tant qu’il y a un gouvernement qui pousse cette idéologie, d’autres qui n’acceptent pas cette idéologie vont résister. Et cette résistance est venu et continuera de venir principalement de la Kabylie, jusqu’au dernier Kabyle.
La chasse aux militants du MAK est juste une excuse pour supprimer le mouvement populaire du HIRAK car le régime sait que le MAK ne pose aucune menace. Il y a déjà des affrontements entre les forces policières du régime et les militants du Hirak a Kherrata. Si le HIRAK revient avec un programme de gouvernance et des leaders qui peuvent mobiliser la population pour avoir un changement impose par le peuple, ce nouveau régime doit renoncer à l’idéologie Arabo-islamiste pour avoir des chances de succès.
Il ne suffit pas de remplacer un régime militaire par un régime civil. Il faut aussi que ce nouveau régime soit représentatif et décentralisé.
Aujourd’hui ceux qui ont le pouvoir ne sont pas élus. C’est un président désigné par l’armée qui prend des décisions dans tous les domaines. Il désigne les walis qui a leur tour décident des chefs de daïra. Les APCs et les APWs n’ont aucun pouvoir exécutif ou législatif. De même pour l’assemblée nationale. La gendarmerie et la police sont des instruments de répression du peuple.
Assumons qu’un système démocratique et fédéral émerge des ruines du régime militaire arabo-islamiste, il n’y a aucune raison d’empêcher qu’une région ou une autre demande son autodétermination, si le peuple de cette région le désire.
Dans les pays comme l’Espagne, le Canada, le Royaume Uni, il y a des régions (Catalogne, Québec, Ecosse, respectivement) qui ont des partis qui réclament l’Independence par les urnes. Il n’y a pas de raison de refuser au MAK d’exister comme un parti. Et si le MAK réussit à convaincre la majorité en Kabylie pour l’Independence, le reste de l’Algérie doit l’accepter. Mais s’il y a une grande autonomie dans la gestion des affaires de chaque région, il y aura moins de chance que la majorité va choisir l’Independence.
Si le régime ne change pas, on va assister à la disparition de la Kabylie avec son caractère spécifique (c’est-à-dire sa langue, ses valeurs et coutumes) et la réussite de l’idéologie Arabo-islamique va être totale. Et les décideurs vont fêter avec leurs frères Arabes du Moyen Orient l’uniformité de l’Algérie, avec un citoyen homogène, arabe et musulman. Les kabyles qui vont résister seront éliminés soit physiquement, soit en prenant le chemin de l’exil et ceux qui ne résistent pas vont devenir des esclaves. C’est à cette conclusion que le leadership du MAK est arrivé pour tenter de donner la sonnette d’alarme, pacifiquement. La population de Kabylie n’aura pas d’autre choix que de s’organiser village par village, ville par ville, pour défendre ses droits.
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